Le rituel, une stratégie pour changer
Dans l'ouvrage " l'apprentissage du bonheur" de Tal Ben-Shahar, docteur en philosophie et en psychologie de Harvard, il est intéressant de noter le sous titre " Principes, préceptes et rituels pour être heureux".
En effet, pour changer suffit-il de prendre les bonnes résolutions de début d'année ? Manger moins de chocolat, faire plus de sport, réduire le gaspillage alimentaire, freiner sa course au temps...
L'expérience de beaucoup d'entre nous, d'ailleurs confirmée par des travaux scientifiques, démontre que l'auto discipline ne suffit pas toujours pour changer d'habitude au delà du forcing et de la vigilance des premiers jours ou des premières semaines .
Que peut on faire alors pour changer et évoluer vers notre quête éternelle de plus de bonheur ?
Des auteurs américains suggèrent d'instaurer plutôt des rituels dans sa vie à des moments précis de sa journée et de sa semaine fondés sur des valeurs personnelles fortes et stimulantes.
Ce n'est finalement pas nouveau. Depuis les premières monastères notamment à la suite de Saint Benoît au VIème siècle, les moines ont instauré des temps d'office religieux de journée à des heures fixes, quitte à se lever dans la nuit à 4 heures du matin...Et , un moine de l'abbaye d'Hautecombe témoignait que cette ritualisation, au lieu de le contraindre, lui simplifiait la vie. Il n'avait plus de question à se poser sur l'horaire et la gestion de son temps journalier rythmé par les temps d'office, de prière et de travail.
Comment alors pouvons nous mettre du rituel dans notre vie pour la rendre plus belle ?
Arrêter la lecture et prenez quelques minutes de réflexion sur la question "pausée"
avant de lire la suite.
PAUSE
Quel rituel j'ai adopté ou je pourrais expérimenter pour me mettre en forme le matin avant d'entamer ma journée professionnelle ?ou ma journée ? Et à quel moment précis ?
En fait, le rituel peut se situer au niveau du mental, des pensées, de la méditation, des gestes ou encore du coeur.
Le matin, certains pourront se réconforter avec une pensée personnelle stimulante . D'autres trouveront, dans une marche avec respiration consciente (inspir et expir) pour se rendre à leur lieu professionnel, l'occasion de faire peut être les 30 minutes d'activité physique et sportive par jour recommandé par l'organisation mondiale de la santé. Pour d'autres, ce pourra être un temps de relaxation, de yoga, de zen ou autre technique de mise en forme du corps et de l'esprit ou encore un temps de méditation ou de prière en fonction de ses croyances. Pour la dimension émotionnelle, faire mémoire d'une image qui nous donne du soleil intérieur, souvenir récent d'une rencontre, d'une activité, ou de vacances peut s'avérer aussi un rituel bon pour le moral, et pour partir du bon pied. Les perfectionnistes, dont je me reconnais, pourront chercher à vivre un rituel combinant les trois dimensions : mentale, émotionnelle et corporelle. Il existe, cherchez bien !
apprendre le bonheur, rêve ou réalité ?
apprendre le bonheur, rêve ou réalité ?
A partir d'une analyse scientifique à priori sérieuse au sein du courant en pleine émergence de la psychologie positive, il est considéré que notre aptitude au bonheur, même si elle est conditionnée par un patrimoine génétique, une histoire de vie ou encore un environnement socio-économique plus ou moins favorable....dépend au moins pour 50% de nous-mêmes ! Bonne nouvelle, n'est ce pas ?
Aux Etats Unis, un professeur pas nécessairement gai luron , extraverti mais plutôt comme il l'écrit lui-même dans son livre, timide et introverti par nature, décide un beau matin de lancer le premier cours sur le bonheur dans la très réputée université de Harvard.
Première année en 2002, 8 étudiants. Deuxième année 380, et troisième année 855.!!
Comment expliquer une telle courbe exponentielle et un tel engouement ?
Le bonheur, sujet longtemps réservé aux philosophes puis "mis en business" par les marchands de bonheur du développement personnel avec du pertinent dans certains cas , mérite une autre approche fondée sur de vraies recherches scientifiques et visant la possibilité d'un apprentissage par l'expérience pratique tout au long de sa vie. C'est toute l'originalité de l'approche de ce professeur, Tal Ben-Shahar.
Pour connaitre ce professeur et sa démarche , lire la suite sur le blog mister-aidant.overblog.com
qu'est ce que la psychologie positive ?
Autant retenir une présentation extraite du site internet psychologie positive, support de la création en octobre 2009 de la première association francophone à l'initiative du professeur Jacques Lecomte, un des pionniers en France de cette nouvelle approche.
La psychologie positive est « l’étude des conditions et processus qui contribuent à l’épanouissement ou au fonctionnement optimal des individus, des groupes et des institutions »
Selon Martin Seligman, professeur de psychologie à l’université de Pennsylvanie et principal initiateur de la psychologie positive, « nous connaissons peu ce qui donne de la valeur à la vie. (…) Ceci vient de ce que, depuis la Seconde Guerre mondiale, la psychologie est devenue en grande partie une science de la guérison. Elle se concentre sur la réparation des dommages au sein d’un modèle du fonctionnement humain axé sur la maladie. Cette attention presque exclusive sur la pathologie néglige l’individu épanoui et la communauté prospère »Cet auteur reconnaît certes les victoires thérapeutiques de la psychologie, mais estime que celles-ci ont été obtenues au détriment d’autres considérations tout aussi essentielles : « Quand nous sommes devenus seulement une profession de guérison, nous avons oublié notre mission plus large : celle d’améliorer la vie de tous les gens »
S’intéresser à la psychologie positive ne consiste pas à se percevoir ou à observer le monde qui nous entoure d’une manière idéalisée, comme au travers de lunettes roses. Il ne s’agit pas non plus de mettre de côté les connaissances acquises sur la souffrance psychique et sur les moyens d’y remédier. Le courant de la psychologie positive considère simplement qu’à côté des problèmes individuels et collectifs s’exprime toute une vie riche de sens et de potentialités. Elle est donc un complément logique aux recherches sur la psychologie clinique et la psychopathologie.
Par ailleurs, comme la définition ci-dessus l’indique, la psychologie positive ne relève pas d’une conception égocentrique, caractérisée par la quête quasi exclusive de l’épanouissement et du développement personnel. Elle concerne également les relations interpersonnelles et les questions sociales, voire politiques. Les différents thèmes abordés par la psychologie positive correspondent à ces trois niveaux de l’être humain, comme le montrent les quelques exemples suivants :
- {au niveau individuel} : bien-être et bonheur, créativité, sentiment d’efficacité personnelle, estime de soi, humour, sens de la vie, optimisme, etc.
- {au niveau interpersonnel} : altruisme, amitié et amour, coopération, empathie, pardon, etc.
- {au niveau social} : courage, engagement militant, médiation internationale, etc.
La psychologie positive peut donc tout aussi bien concerner l’épanouissement d’un enfant, les bonnes relations au sein d’une équipe de travail ou encore le mode de communication entre diplomates élaborant un traité de paix.
Le courant de la psychologie positive connaît un essor considérable, particulièrement aux États-Unis, mais pas uniquement. Plus de cinquante groupes de recherche impliquant plus de cent cinquante universitaires dans diverses régions du monde s’intéressent à ces thématiques. Plusieurs dizaines d’universités américaines et européennes dispensent des cours sur la psychologie positive
(extrait de la définition donnée sur le site)
Remettre du rire dans sa vie, un programme enthousiasmant
Remettre du rire dans sa vie,
la rigologie, mode d'emploi
ouvrage de Corinne COSSERON, 2009
Nous rions de moins en moins : des statistiques affirment qu’en 1939 les Français disaient rire dix-neuf minutes par jour, puis six minutes en 1983, et que nous serions passés sous la minute quotidienne en l’an 2000 !
Et non seulement nous rions moins aujourd’hui qu’il y a soixante-dix ans mais nous rions moins à cinquante ans qu’à cinq ans.
Comment remettre du rire dans nos vies ? Comment est-il possible de déclencher sur commande quelque chose d’aussi spontané et naturel que le rire ?
Par la Rigologie ! propose Corinne Cosseron, formée en psychologie mais aussi auprès des plus grands spécialistes du yoga du rire ou de la Sophrologie ludique. La Rigologie est une forme d’éducation émotionnelle collective qui a la particularité de nous ramener, entre deux émotions, à un point neutre qui se veut joyeux, positif et optimiste. Elle s’appuie sur des outils comme la relaxation, le toucher ludique, la ludothérapie ou la méditation pour évacuer les tensions, mettre le groupe en confiance et remettre le rire en route.
Le rire est ainsi une fenêtre pour se reconnecter à toutes ses émotions souvent enfouies depuis l'enfance.
Retrouver l'enfant en soi à partir du rire, voilà un programme enthousiasmant que propose Corinne COSSERON dans son académie internationale du rire basée sur la belle ville du littoral, à 20 kilomètres de Montpellier, à Frontignan.
site internet www.ecolederire.org