LECONS DU JAPON
Alors que le Japon a engagé depuis une semaine une lutte contre la montre pour limiter l'accident nucléaire de la centrale de Fukushima, limiter les risques de diffusion radioactive au niveau du Japon et d'autres pays, il est urgent aussi, en dehors de cette hyperfocalisation médiatique sur ces 4 réacteurs en bord de mer les plus connus du monde, de poser un regard sans concession.
En effet, le Japon est reconnu comme un pays riche et connu pour ses avancées technologiques ( automobile, high tech..) et notre inconscient collectif pourrait penser que les catastrophes naturelles touchent d'abord les pays pauvres, ceux du Sud. Or là , le séisme doublé d'un tsunami de grande ampleur ( vague déferlante de plus de 30 mètres de haut) a touché de nombreuses villes et villages du nord du Japon et a mis en exergue la vulnérabilité du système de prévention.
Première leçon : un des pays les mieux armés du monde contre les séismes n'est pas en capacité de faire face pour juguler rapidement un début de contamination de l'air en radioactivité. Cette fragilité questionne notre société de consommation du toujours plus. L'écrivaine biélorusse, Svetlana Alexiévitch, dénonçait dans un quotidien français, le fait que le soir du tsunami, les japonais, à Tokyo attendaient hystériques pour acheter un nouveau gadget qu'Apple venait de lancer ! Sans commentaire.
Deuxième leçon : l'optimisme des dirigeants japonais qui relativisent l'incident jusqu'au premier ministre exprimant dans une conférence de presse : " Nous n'avons pas le temps d'être pessimistes. Nous restons résoluement optimistes". Manière de masquer la réalité pour rassurer la population nippone ou bien une posture très culturelle de chercher coûte que coûte les solutions au jour le jour en croyant que la victoire est au bout. Et effectivement, pour l'heure pas de mouvement de psychose sur cette pollution nucléaire qui a déjà contaminé des productions alimentaires. Il est vrai aussi que le drame des "sans abris" suite au séisme occupe déjà bien les préoccupations de chaque japonais.
Troisième leçon.j'ai été très touché par la minute nationale de silence observée par tous les japonais une semaine après la première secousse sismique. Tous l'ont observé, dans les écoles, sur les lieux de travail, sur les lieux de déblaiement et de recherche des rescapés. Cette minute de silence vaut tous les discours : le peuple japonais a démontré, au delà des drames, des morts, des disparus, des rescapés, son unité pour combattre l'ennemi intérieur.
C'est le silence d'une nation qui refuse le fatalisme, l'état de victime pour rester debout et agir. Belle leçon pour notre monde occidental en crise et qui a parfois tendance à pleurer sur lui-même.
Ces trois leçons, quelle que soit l'évolution plus ou moins heureuse ( ou dramatique) de la catastrophe naturelle et nucléaire invite à nous poser au moins trois questions :
- avant de m'offrir le dernier joujou matériel, où est ce que je place mon essentiel pour vivre ?
- quelle est ma manière d'être optimiste face aux événements qui défont, anéantissent ce que j'avais projeté et que je n'ai pas le pouvoir de contrôler ? Est ce que je retrousse mes manches pour trouver une faille qui me réveillera à croire en la vie ? Est ce que je sombre dans la peur du lendemain ? Est ce que je subis la vague avec le risque de me laisser engloutir dans le pessimisme ambiant ?
- au milieu de mes tempêtes et tsunamis personnels ( perte , deuil, souffrance...) , comment je fais silence pour me ressourcer et ne pas laisser prise au ressassement du passé ? Comment je me relis aux autres pour retrouver une force collective ?
Et si la quatrième leçon, c'était de prendre le contre-courant de la pensée ambiante et d'irradier autour de soi une dimension humaine, celle qui croit que tout est possible malgré les indicateurs et les vents contraires !
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voyage au pays de l'ennéagramme
EPISODE 3
COACHER UNE PERSONNE AVEC L'ENNEAGRAMME
Pour le coach qui a goûté à pleines dents toute la saveur et la profondeur de l'ennéagramme comme outil de connaissance de soi et d'évolution personnelle, il est très tentant de vouloir l'utiliser avec ses clients.
Or, s'il existe effectivement un engouement des coachs pour cet outil relativement nouveau que l'ouvrage de la hollandaise Renske Van Berkel met en exergue avec comme sous titre " Comment tirer parti de leur évidente complémentarité", la préface du spécialiste français Eric Salmon arrête un peu cet enthousiasme.
En effet, il montre que si Renske, formatrice en ressources humaines et formatrice de coachs est en capacité de déterminer à l'issue d'un entretien spécifique de coaching d'une heure et demi à 2h le profil ennéagramme d'un client, cela n'est pas à la portée de tous et réclame une longue pratique de l'ennéagramme et une connaissance intérieure de chacune des 9 bases. Il invite plutôt à ce que le coach propose au coaché de faire un stage à côté du coaching pour découvrir lui même son type. Ce qui évite, selon Eric, la toute puissance du coach.
Ainsi, avec un oeil un peu en recul, dans la pratique du coaching, il n'apparait pas toujours aisé de proposer une approche ennéagramme car cela supposerait aussi que la personne soit très motivée pour approfondir la connaissance de soi alors que la tendance semble à l'obtention de résultats, d'objectifs concrets dans les meilleurs délais et en limitant le nombre de séances. L'ennéagramme, par sa dimension d'appropriation lente, semble donc délicat à proposer.
Pourtant, la personne accompagnée qui aurait découvert son type, pourrait y puiser au moins trois bénéfices immédiats :
- une plus grande acceptation de soi dans la compréhension de sa motivation profonde. Par exemple, un manager de type 9 ( caractérisé par une peur viscérale du conflit notamment) va mieux comprendre ce qui le rend très stressé quand une situation professionnelle se tend. En même temps, il va aussi mieux comprendre comment le fait de ne pas réagir devant les conflits peut générer une atmosphère lourde dans le service.
- une prise de conscience ici et maintenant d'automatismes de pensée ou d'agir liée à son type.
Un responsable de base 1 se voit en train de se justifier instinctivement devant ses collaborateurs car il a du mal à admettre ses propres erreurs, marqué par la croyance qu'il faut toujours être parfait, infaillible pour être apprécié.
Le stop suggéré par Renske quand le client prend conscience dans l'instant de son automatisme est vraiment éducatif car il va permettre d'installer doucement et sans culpabilité cet "observateur intérieur" à l'intérieur de soi. Avec recul et cet observateur intérieur, un client de base 3 liée à la croyance qu'il existe essentiellement par sa réussite, par ce qu'il fait pourra faire un stop et sourire intérieurement s'il entend quelqu'un lui fait le reproche suivant : " Avec vous, on ne pense qu'aux objectifs, et vous oubliez complétement l'humain".
- la vraie perspective, à partir de cette acceptation et cet observateur intérieur, de pouvoir évoluer vers un comportement plus libre, moins emprisonné dans les automatismes. Dans son ouvrage, Renske van Berkel illustre ce changement par le cas de Mathilde, 32 ans et cadre dans une association. Mathilde ne comprend pas l'attitude nonchalante de ses employés qu'elle qualifie d'inefficaces et qui gêne sa propre efficacité. Après un premier travail de coaching, elle découvre qu'elle se sécurise par un acharnement à réussir à tout prix pour être appréciée...et découvre son type 3. Le coach la confronte à l'hypothèse de savoir si les autres peuvent l'apprécier en dehors de la performance qu'elle incarne. Cela lui fait d'abord peur car situé hors de son cadre de pensée habituel puis, petit à petit, elle prend la mesure de cet autre regard sur soi et sur les autres : " Je peux exister, être appréciée sans nécessairement être constamment dans le résultat et la réussite". Dans les séances de coaching suivantes, elle apprend par ailleurs à verbaliser davantage ses émotions qu'elle ne montrait pas par peur de détériorer son image aux yeux des autres ( peur typique du 3). Consciente de ses excès de son style TGV ( très grande vitesse), elle fait le choix de ralentir sa propre cadence et oh miracle constate que l'ambiance de travail, au lieu de tourner au vinaigre, s'est même fortement améliorée ! Osant montrer ses doutes et ses incertitudes, plus authentique avec elle et ses employés, eux-mêmes deviennent plus motivés pour avancer. Ainsi, elle atteint ses objectifs non pas en faisant encore plus du type 3 ( rendement, efficacité, objectifs...) mais , après prise de conscience , en étant plus vigilante pour créer du lien humain authentique. Cette trajectoire de coaching a l'avantage de proposer à la personne coachée des clefs pour mieux se comprendre et pour avancer en sortant des automatismes sur lesquels elle a pu se conforter depuis des années.
Enfin, une consolation pour le coach qui pourrait légitiment penser que proposer une découverte de son type pour le coaché peut s'avérer long et délicat , l'effet "ennéagramme" vaut, de mon point de vue, déjà pour le coach lui-même. Ainsi, en rebalayant rapidement les 9 bases, le coach de base 1 de part sa motivation principale ( toujours travailler parfaitement) aura tendance à voir instinctivement les points faibles du coaché avec un risque de trop d'exigence. Le coach de base 2, avec sa motivation principale ( être aimé de tout le monde), pourra privilégier la relation "affective" avec son client au détriment des objectifs fixés. Le coach de base 3 avec sa motivation principale ( atteindre rapidement les objectifs pour être apprécié), très centré sur les résultats risque de passer à côté de la dimension émotionnelle et humaine de la relation coach-coaché. Le coach de base 4 de par sa motivation ( combler ce qui manque) peut oublier la réalité, l'ici et maintenant avec le coaché pour se focaliser sur un idéal à atteindre. Le coach de base 5 avec sa motivation principale ( rester indépendant) et son mode d'attention très mentale ( prendre du recul) risque de rester au niveau de l'analyse, de ses propres pensées au détriment d'une relation humaine avec son client. Le coach de base 6 de par sa motivation principale ( être en sécurité en tout lieu) peut exagérer ses doutes avec la question réflexe interne " Qu'est ce qui pourrait mal tourner ?". Le coach de base 7 de par sa motivation principale (rechercher constamment le plaisir immédiat pour éviter de souffrir) peut avoir la tendance de se centrer uniquement sur les aspects agréables des situations évoquées par le coaché, quitte à éluder des éléments de souffrance significatifs. Le coach de base 8 de par sa motivation principale ( être fort pour ne pas être contrôlé) aura une tendance naturelle à vouloir trop contrôler le processus de coaching et peut produire un effet de domination sur le client. Le coach de base 9 de par sa motivation principale ( préserver l'harmonie pour éviter le conflit) aura tendance à privilégier une ambiance conviviale avec le coaché au détriment de moment de confrontation source de progrès. Rassurons nous, tous ces types ont aussi par ailleurs des atouts dans leur forme de focalisation de leur attention et de leur forme spécifique d'énergie. A titre d'exemple, un coach de base 1 saura naturellement structurer un trajet de coaching et sera particulièrement apprécié d'un coaché de tendance "dispersée". Un coach de base 5 de par son approche à dominante mentale peut, avec plus de facilité qu'un autre coach, aider un coaché à sortir de l'emprise de ses émotions pour relativiser une situation.
Enfin, l'ennéagramme pourrait mettre en relief trois grandes catégories "ouvertes" de coachs :
Les coachs de base 8,9 et 1 reconnus de centre instinctif ont tendance plus que les autres à réagir avec leurs "tripes", à donc agir ou réagir avec notamment le moteur de la colère.
Les coachs de base 2, 3 et 4 ont un centre dénommé "coeur ou émotionnel ", et ont plus naturellement une énergie qui "va vers", qui cherche à relier et sont fortement habités par un besoin d'identité et de reconnaisance. Enfin les coachs de base 5, 6 et 7 ont un centre dit mental et leur énergie les invite plus à une distanciation avec le réel par l'analyse, le raisonnement ou encore l'imagination.
Pourrait-on alors en conclure qu'une personne coachée aurait avantage à connaitre la base ennéagramme de son coach ? Est-il opportun pour un coach de le dévoiler à son coaché qui aurait préalablement une connaissance suffisante de l'ennéagramme ?
Ces questions, parmi d'autres, témoignent que l'ennéagramme demeure un beau sujet de questionnement et que son usage me semble encore en devenir dans un monde en quête de repères sûrs, durables et aidants.
voyage au pays de l'ennéagramme
EPISODE 2
Avec Marielle BRADEL,
l'ennéagramme se révèle un chemin de vie.
A la suite de l'épisode 1 relatif à l'ennéagramme, un outil original de croissance humaine , rencontre avec Mariellle BRADEL qui a animé avec son mari pendant plus de dix ans des sessions ennéagramme de découverte et d'approfondissement à travers toute la France. Relaxologue-thérapeute, elle vient d'accoucher d'un ouvrage intitulé " l'ennéagramme, un chemin de vie". (1)
Qu'est ce qui a déclenché votre attrait de l'ennéagramme ?
Lorsque j'ai lu le premier livre existant en français sur l'ennéagramme, j'ai été stupéfaite par la justesse de la description des Types parmi lesquels je retrouvais le mien : c'était comme si l'auteur me connaissait. J'étais rejointe dans ce que j'appelle "mon ambiance intérieure", c'est-à-dire dans mes motivations profondes à agir ou ne pas agir.
Le deuxième point qui m'a tout de suite donné envie d'aller plus loin, c'est que l'ennéagramme prenait bien en compte le fait que je ne vis pas seule sur une île déserte, mais avec d'autres, avec toutes les conséquences que cela a : interactions, comportements différents selon les personnes avec lesquelles je suis. Enfin, cerise sur le gâteau, je voyais noir sur blanc des pistes d'évolution, ce qui donnait du sens à cette " lecture de qui je suis".
En ayant sillonné avec votre mari la France pendant plus de dix ans d'animation de sessions de l'ennéagramme, qu'est ce que vous avez observé chez les participants ?
Quelle que soit la raison pour laquelle ils étaient venus vivre une session, la plupart des participants ont parlé de libération ( je comprends pourquoi je remets souvent à plus tard ce que je devrais faire; je comprends pourquoi j'ai sans cesse besoin de changement dans ma vie), de réconciliation avec soi-même ( je suis comme tout le monde, ni meilleur, ni pire, nous sommmes des millions à avoir peur du conflit, de l'échec,...), de tolérance ( je comprends mieux mon conjoint. Ses réactions qui m'agaçent ne sont pas dirigés contre moi. C'est sa façon d'éviter de revivre des situations douloureuses), d'espérance ( je vois mieux aujourd'hui comment grandir, sur quoi je peux " travailler" pour améliorer ma façon d'être; je suis moins dure avec mes enfants et mes proches car je comprends que tout le monde ne se situe pas dans un rapport de forces dans lequel c'est le plus fort qui a raison et qui gagne).
Après la découverte de son "type" ( ou profil parmi 9 possibles) , qu'est ce qui est à recommander aux personnes en vue d'un réel bénéfice et d'une croissance humaine ?
Découvrir son "type" n'est qu'un début. Pour tirer profit de la connaissance de son type ennéagrammique, il faut d'abord avoir le désir de changer. Parfois, il faudra réveiller ce désir enfoui sous des désilllusions et des découragements.
Cela ne pourra se faire qu'en changeant son regard sur soi-même, en se regardant avec tendresse. A ce titre, se rappeler qu'il n'y a pas de bon ou de mauvais "type" dans l'ennéagramme est facteur d'espérance. Repérer les dons et le potentiel de chaque type est un encouragement à se mettre en route.
Ceci revient à dire qu'avant de travailler sur soi, il faut commencer par s'accepter dans sa totalité de son type, en toute objectivité, avec ses points forts et ses points faibles. Accepter aussi que nous ne pouvons prétendre devenir des êtres parfaits ! Cela nous évitera de tomber dans la toute-puissance. En nous acceptant dans nos propres limites, nous ferons un pas dans l'acceptation des limites des autres !
La deuxième étape sera de rétablir la confiance en soi-même et dans les autres. Pour ce faire, il sera bon d'aller à la rencontre de ce "petit enfant" toujours présent au fond de nous-mêmes, ce petit enfant qui a peur de ne pas correspondre à ses propres attentes, à celles des autres ou de la société. Cela permettra à l'adulte qu'il est devenu de sortir progressivement de l'emprise de sa compulsion ( 2) pour découvrir son don et son potentiel.
La troisième étape sera donc de repérer aussi souvent que possible les situations dans lesquelles nous nous enfermons dans notre compulsion. Apprivoiser et dédramatiser les peurs qui se cachent derrière chaque compulsion pour oser de nouveaux comportements.
Enfin, suivre le chemin balisé par l'ennéagramme en développant les points forts des types dont on est proche ( ailes, types d'intégration ou de non intégration...)
Certains auteurs estiment que l'ennéagramme a plus qu'une dimension de repérage de son mode de fonctionnement humain et qu'il a, dès son origine, une dimension spirituelle. Qu'en pensez vous ?
A l'origine, il semble que des sages spirituels, en observant l'âme et les comportements humains, ont voulu aider des personnes à s'accepter dans leurs fragilités, à se recevoir d'un Autre et à se laisser aimer.
On ne peut réduire l'ennéagramme à un simple ensemble de recettes pour être mieux dans sa peau. Je pense qu'il nous ouvre à une vraie conversion du coeur pour aimer mieux : s'aimer soi-même, aimer les autres tels qu'ils sont et se laisser aimer par les autres et par Dieu. S'accepter dans ses fragilités et sortir d'une toute-puissance (nous mourrons avec nos compulsions(2) ) pour se recevoir d'un Autre plus grand que nous.
En quoi l'ennéagramme a été utile à votre couple ?
( en référence au chapître du livre " l'apport de l'ennéagramme dans la vie de couple")
La compréhension de nos types a été une énorme bouffée d'oxygène pour notre couple : il nous a permis de sortir de nos jugements l'un sur l'autre, jugements basés généralement sur la partie visible des comportements. Avec l'ennéagramme, nous avons reçu des clefs de lecture pour nous accepter dans nos différences : non seulement nous accepter en les dédramatisant, mais en plus en y découvrant des points de complémentarité et donc d'enrichissement. J'ai mieux compris pourquoi certaines de mes attitudes poussaient mon maris à se retrancher derrière sa compulsion (2), à donner le moins bon de lui-même...et vice-versa.
"L'ennéagramme, chemin de vie", riche de témoignages vivants recueillis auprès des participants aux sessions de "tous les types" nous invite à nous mettre en mouvement. Et il nous encourage à accueillir avec confiance nos fragilités spécifiques partagées avec des millions d'autres hommes et femmes et à avancer sur un chemin avec patience, tolérance et espérance. A l'opposé du kit du style " 10 leçons pour tout savoir de la vie", l'ennéagramme, comme un chemin sinueux d'une montagne, nous révèle pas à pas les contours de notre personnalité profonde et l'essence de notre être.
(1) l'ennéagramme , un chemin de vie, éditions DDB, 2011.
(2) la compulsion est une contrainte interne, impérieuse, qui pousse un sujet à certains comportements sous peine de sombrer dans l'angoisse ( extrait du glossaire de l'ouvrage)