Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
15 juillet 2014 2 15 /07 /juillet /2014 01:10

L'actualité météorologique et sportive récente est riche de ces ombres et lumières.

En coupe du monde de football, sur ses terres, le Brésil est battu séchement 7 à 1 par l'Allemagne, championne du monde quelques jours plus tard. Tragédia pour tout un peuple vivant de ses idoles du ballon rond. Sur le tour de France cycliste, sur des routes pluvieuses et souvent noyées dans la brume, les deux favoris, l'anglais Frome puis l'espagnol Contador contraints tous les deux à l'abandon suite à une chute, et dans les larmes.

Ombre sur ces champions qui ont connu avant la lumière de la réussite, de la notoriété ou encore la lumière de l'expositon médiatique

Personne n'aime l'ombre sauf en cas de grosse canicule pour retrouver un peu de fraicheur, ce que l'on appelle se mettre à l'ombre, qui signifie aussi avec l'expression "mettre à l'ombre", aller en prison !

Pourtant l'ombre est une composante incontournable de nos paysages extérieurs et intérieurs. Pas de lever de soleil et de coucher du soleil sans l'ombre sur les parties non éclairées de montagne, de forêt, ou encore de lac. Chez l'homme, l'ombre, celle que le psychanalyste Carl Jung a été un des précurseurs à repérer, cette partie de nous que nous nous cachons  à nous-mêmes et que nous pouvons retrouver par projection chez les autres,  est aussi cette partie refoulée dans notre inconscient par crainte d'être rejetés par les personnes proches durant notre enfance. Or, un chemin  possible pour apprivoiser cette ombre "cachée en nous" est d'établir le dialogue avec le petit garçon ou la petite fille que nous avons gardé en nous depuis notre enfance, cet enfant intérieur qui a pu se sentir blessé par une ou des circonstances de la vie. Accueillir en soi cette part d'ombre, c'est oser y mettre de la lumière. Finalement, c'est une manière de déplacer le projecteur. Quand nous sommes critiques spontanément du comportement des  autres, revenons à nous mêmes et regardons avec la lumière ce qui coince en nous, ce qui fait ombrage...

"Ce n'est pas en regardant la lumière qu'on devient lumineux mais en plongeant dans son obscurité." écrivait Carl Jung. Les brumes des paysages nordiques et franc-comtois de ce début de mois de juillet nous convoquent à ce plongeon qui peut s'avérer salutaire pour une croissance humaine de réconciliation avec nous mêmes.

 

 

OMBRES ET LUMIERES
Partager cet article
Repost0

commentaires