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16 novembre 2014 7 16 /11 /novembre /2014 20:37
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Rappelez vous, pour certains d'entre nous, en recevant notre bulletin scolaire, , une mention  était en vogue chez les enseignants  " Peut mieux faire". Ce qui, vu du professeur auteur de la formule, pouvait signifier à l'élève qu'il se secoue un peu plus pour progresser et obtenir des notes  honorables. Ce qui peut effectivement apparaitre légitime d'un professeur ayant à coeur le progrès de ses élèves. Sauf qu'à force de répétition, cette formule a pu induire chez un certain nombre d'élèves ce sentiment de ne jamais être à la hauteur de l'exigence du professeur et de devoir en faire toujours plus...jusqu'où ?

Découvrant les accords Toltèque (1) de Don Miguel Ruiz qui se sont diffusés comme sagesse de vie depuis une dizaine d'années de manière exponentielle dans le monde entier, j'ai d'abord été arrêté par le quatrième accord résumé par la formule "faites toujours de votre mieux". J'y ai longtemps vu comme une recherche de perfectionisme, d'absolu et, dans un monde déjà exigeant pour chacun, je n'avais nullement l'intention d'en rajouter "une couche" avec probablement ce vieux " peut mieux faire" au fond de ma mémoire scolaire.

Or, plus récemment, j'ai revue ma "copie" ou plus exactement ma lecture des accords Toltèque, loin d'être réservés à une élite intellectuelle ou de sagesse, et notamment ce quatrième accord. C'est par un proche de Don Miguel Ruiz, Olivier Clerc, le traducteur en France des 4 accords Toltèque que j'ai saisi la vérité profonde de cette recommandation.

En effet, en fonction de notre état d'énergie, du contexte favorable ou résistant, ce "mieux" varie presque à chaque instant. Après une "grosse journée" de formation, reconnaitre que je ne suis plus disponible pour un travail approfondi et renoncer avec discernement à un travail d'écriture se situe bien dans cette ligne : faire pour le mieux ! Dans l'axe inverse, constater que , sur une semaine de vacances, j'ai du temps disponible pour être à l'écoute d'amis qui manifestent un besoin d'attention et préférer le farniente peut m'interroger : est ce qu'en la matière  j'ai vraiment fait de mon mieux ? La force de cet accord avec soi-même ou encore de cet engagement est d'éviter deux écueils : le laxisme d'un côté  et le perfectionisme de l'autre. Entre les deux, je peux alors naviguer sans me juger, sans me culpabiliser, sans regret.

C'est une belle libération intérieure qui commence...

 

 

 

 

 

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