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16 septembre 2015 3 16 /09 /septembre /2015 21:13
Etes vous colibri ou lion ?

L'histoire du colibri est directement inspirée (1) de Pierre Rabhi, homme de sagesse, pionnier en agriculture biologique, auteur d'ouvrages reconnus dont la sobriété heureuse. Et dans mes contacts notamment avec les jeunes , je constate qu'elle reçoit un bon écho. En effet, elle a un double mérite : elle n'est pas moralisatrice, elle laisse la réflexion ouverte car le colibri est justement l'anti héros. Et elle est très accessible car très courte. Alors, laisser vous entrainer par le colibri et poser vous une simple question à la fin de votre lecture : suis je davantage colibri ou lion dans ma vie ?

Un jour, un feu se déclare dans la grande forêt tropicale. Tous les animaux effrayés se dépêchent de s’enfuir pour échapper aux flammes galopantes. Parmi eux, un grand lion qui sortait d’une longue sieste et était tellement terrorisé qu’il battit sans doute son record de vitesse.

Fuyant la forêt, il aperçoit au dessus de sa tête, un tout petit oiseau, un colibri. Mais, de manière surprenante, le colibri vole dans le sens inverse, en direction du feu. Le lion complètement ahuri lui demande : «  Hé , colibri, tu voles vers le feu, qu’est ce qui te prend ? »

Alors le colibri explique au lion qu’il fait des allers-retours entre un grand lac et la forêt pour éteindre le feu avec les gouttes d’eau retenues dans son bec. Le lion encore plus abasourdi lui lance : « Tu es complètement fou, colibri. Ce n’est pas avec ton petit bec, tes aller-retours entre le lac et la forêt que tu vas éteindre ce grand feu !! Sauve ta peau d’abord. »

Alors le colibri, en vol stationnaire, pris le temps de lui répondre avec assurance :

«  Je sais, lion. Mais je fais ma part. »

Avez vous le désir d'être dans l'oser du colibri ou de rester dans l'égo du lion ?

D'ailleurs, dans notre personnalité aux multiples facettes, il est fort possible que parfois, nous nous trouvions coincés dans nos peurs, nos léthargies, nos manques de courage comme le iion...et parfois, mus par notre instinct de solidarité, nous osions la folie du colibri qui fait sa part malgré tout, malgré la fuite de tous...Un petit oiseau pour un grand défi ! Et si nos petitesses, nos fragilités étaient là pour nous encourager à agir , à faire notre part pour contribuer à un monde meilleur, moins brûlant de toxicités en tout genre, moins pollué  et plus conscient des ressources de la planète à préserver urgemment pour les générations futures...

 

(1) j'ai simplement rajouté le personnage du lion.

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19 avril 2015 7 19 /04 /avril /2015 19:35
Christian Bobin, l'homme nature

Christian Bobin, l'homme nature

L'arbre est devant la fenêtre du salon. Je l'interroge chaque matin : "Quoi de neuf aujourd'hui ?". La réponse vient sans tarder, donnée par des centaines de feuilles : "Tout".

Extrait de la présence pure.

Je suis tombé sur Christian BOBIN au hasard de la lecture de  "l'homme-joie". Ce fut quasiment un "coup de foudre" , envoûté par un  langage simple qui touche au plus profond de mon âme.

Peut être connaissez vous déjà bien ce poète né en 1951 et parfois surnommé l'ermite du Creusot tellement il est attaché à cette terre, à son village de Saint Firmin dans la Saône et Loire. En effet, il se déplace exceptionnellement notamment pour la promotion de ses ouvrages.

Son texte se nourri d'observations fines de la nature, des rencontres, de sa famille, de son père atteint par la maladie d'Alzheimer et à qui il rend visite dans une maison de long séjour. Son style va droit au vif : " La maladie d'Alzheimer enlève ce que l'éducation a mis dans la personne et fait remonter le cœur en surface".

Ceci étant, Christian Bobin reste imprégné d'une vision douce et tendre de la vie

"J'écoute parfois les voix sans me laisser distraire par les mots qu'elles portent. Ce sont alors les âmes que j'entends. Chacune a sa vibration propre. Certaines n'émettent que des fausses notes : il faudrait qu'un Dieu retende les cordes, comme un aveugle accorde un piano".

J'ai eu l'opportunité de vivre, oui de vivre un échange téléphonique avec Christian Bobin et au bout de quelques minutes, j'avais l'impression que nous nous connaissions depuis longtemps comme de vieux amis qui se retrouvent. Pourtant Christian  n'est ni psychologue,ni coach ( même s'il a été , dans son passé, infirmier en psychiatrie), et j'ai bénéficié d'une écoute directe sans détour, douce et bienveillante. Je suis encore tout perplexe de la manière dont ses textes percutent mon intériorité. En essayant de mettre trois secondes mon cerveau gauche aux commandes, j'y discerne quelques ingrédients qui font la touche très singulière de ce poète inclassable du XXIème siècle :

- il écrit dans le présent, le présent pur, il écrit ce qu'il observe sans filtre intellectuel.

- il est habité par la nature qui lui parle, tel cet arbre dans la première citation.

- il vit dans le contentement de ce qu'il a, de ce qu'il est, fuyant les excès et cherchant à vivre au rythme de la vie.

Dans un interview à l'express, il confiait : "

La mauvaise énergie est celle qui consiste à essayer de forcer les chemins du ciel. La mauvaise énergie est celle qui veut accélérer chimiquement les battements du cœur. La mauvaise énergie, c'est vouloir tout tout de suite, les applaudissements avant même d'avoir commencé l'effort... Notre époque veut du survitaminé. Elle a oublié la lenteur. J'essaie, par les livres que j'écris, de retrouver cela, de faire revenir la lenteur. "

Ainsi lire, goûter du Bobin avec ce mélange de nature, d'humain, de transcendant est une vraie cure pour retrouver ce chemin vers le beau, le lent et ce qui touche notre intériorité profonde.

Et comme il l'écrit dans un de ses petits ouvrages "magiques", il y a toujours deux livres dans un livre. Le premier seulement est écrit. C'est le deuxième qui est lu, c'est dans ce livre du dessous que le lecteur reconnait ce qui, de l'auteur et de lui, témoigne de l'appartenance à une même communauté silencieuse.

Chut, en écoutant le livre du dessous, c'est un dialogue avec nous-même que réveille Christian Bobin.

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27 décembre 2014 6 27 /12 /décembre /2014 21:33
Agnès LEDIG, une romancière à la plume arc-en-ciel

Roméo, pompier professionnel, suite à une chute de 8 étages en voulant sauver un enfant, se retrouve dans un état grave à l'hôpital. Une infirmière, Juliette ( quel hasard ?) est prise de compassion pour ce nouveau et jeune patient au corps si abîmé après un long coma. Pourtant, quand Roméo prend conscience de son corps qui ne pourra peut être plus remonter sur la grande échelle, il tombe dans le désespoir mais Juliette lui réplique :

- Arrêtez de vous posez en victime. Oui, vous l'avez été, d'un terrible accident, mais ce n'est pas en vous vautrant dans ce statut de victime que vous vous en sortirez. Qui viendra vous plaindre ? Personne. Parce que çà n'avance à rien. Les autres aiment les gens positifs et joyeux, parce que les gens positifs et joyeux leur font du bien. Ceux qui se plaignent sans arrêt ne font pas de bien.....Quand je prends ma garde, j'ai envie que vous me fassiez un sourire, que vous parliez des progrès que vous avez faits, de ceux que vous espérez faire le lendemain, et aussi de quelques trois jolis moments que vous retenez de la journée passée, il y en a forcément, et de vous contenter de cela.

Ce court extrait vient du troisième roman "Pars avec lui" d'Agnès LEDIG,  dont la côte de popularité gagne du terrain, elle qui exerce avant tout le métier de sage femme en libéral et a commençé l'écriture avec la mort d'un de ses enfants. Qu'est ce qui touche tant dans la plume d'Agnès ? Pour ma part , j'ai relevé au moins quatre couleurs  de son bel arc-en-ciel d'écriture.

Première couleur : une densité de personnages habités dans leur fragilité, leur doute, leur fêlure, des personnages loin des John wayne, héros invulnérables et qui sont restitués avec leurs dialogues internes très vivants et qui se confrontent au fil des pages. Ces personnages qui peuvent nous rejoindre quelque part  dans leur ambivalence, adultes, grands parents, ou adolescents. Ainsi, Vanessa, la jeune soeur de Roméo âgée de 14 ans et qui vit une quête d'adolescente instable,  en mal d'affection.

Mon petit Toi chéri ,

J'en ai marre. Personne ne croit en moi. Ils pensent tous que je suis une ratée. On me demande toujours plus. Bien travailler en classe et aller là où on me dit d'aller, enfiler des patins et me tenir droite à table.....Des fois, j'aimerais être déjà adulte. Ou ne plus être là du tout. j'hésite.

Deuxième couleur : des enseignements de vie délivrés et non des leçons de morale. Ainsi Malou, la grand mère très aimée de Juliette qui évoque que le hasard n'existe pas et montre comment les épreuves malgré tout peuvent aussi contribuer à des prises de conscience salutaires.

Troisième couleur : la place importante des symboles et du symbolisme mêlé à l'humour. Deux personnages qui se retrouvent étrangement : Roméo le pompier et sa grande échelle et Juliette, jeune femme subissant un compagnon narcissique et culpabilisant. Le fameux gâteau Paris Brest qu'affectionne particulièrement Malou en souvenir d'un vrai amour connu à Paris en faisant la liaison Paris Brest. Bref, je ne vais pas tout dévoiler de ces symboles, clins d'oeil souvent chargés d'humour ou de profonde sensibilité, comme le sens de l'arc en ciel dans le drame subi par Juliette.

Quatrième couleur : sa plume vraiment arc-en-ciel, talent naturel d'Agnès qui nous entraine dans la tendresse pour la plupart de ces personnages sans tomber dans l'eau de rose car les épreuves et même la violence sont présentes au fil des pages. Cette plume dresse autant le tableau de scènes contrastées entre un compagnon par vengeance pour son ex qui jette toutes les affaires par la fenêtre  jusqu'à des paysages de montagne alpine au contact des  bouquetins

De "Marie d'en haut", en passant par " Juste avant le bonheur"  et " Pars avec lui", j'aurais envie de vous dire que partir en voyage avec un roman d'Agnès Ledig, c'est vraiment goûter à la beauté des âmes, des sensibilités, des écorchures dans la douceur, la bienveillance, entre rire et larmes, avec un mot cher à Agnès : respect.  Mot qu'elle définit elle même : sentiment qui porte à accorder à quelqu'un une considération admirative, en raison de la valeur qu'on lui reconnaît, et à se conduire envers lui avec réserve et retenue. C'est peut être aussi là un des secrets d'écriture d'Agnès Ledig, des personnages parmi d'autres qui encouragent le respect, la bienveillance au delà des douleurs, des souffrances, des résistances à se laisser aimés. Respect Agnès Ledig !

 

 

 

 

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2 novembre 2014 7 02 /11 /novembre /2014 20:05

J'ai fait un rêve. Fini les constatations sur la morosité de la météo, du climat social, du climat politique et du yoyo des variations saisonnières sur nos humeurs chagrines. Un rêve dans lequel les médias, notamment les journaux télévisés de 20h font le choix d'autres informations en donnant la parole aux agissants pour plus de solidarité, de soutien aux plus démunis, aux promoteurs d'aide humanitaire à tout niveau, aux développeurs d'invention à visée collective utile, ou encore aux porteurs de parole de sagesse les incarnant dans leur vie.Bref, un monde nouveau où il s'agit davantage de coopérer que de gérer son petit ou grand territoire dont la réalité est une fiction . Qui possède quoi en fait ?

Et j'ai vu surgir comme étoile filante pour nourrir ce rêve une force de vie, une énergie ascensionnelle et qui me semble porter un nom dans notre langage d'aujourd'hui : l'optimisme. L'optimisme n'est pas prendre des lunettes roses pour voir une image rosée de la vie, c'est davantage un regard réaliste qui s'attarde sur ce qui peut donner du goût, du beau, de l'espérance dans un geste, une parole, une réunion, un événement. Cet optimisme de fond ouvre un regard sur le rayon de soleil perceptible à travers une énorme couche de brouillard. Il ose persévérer et en même temps patienter pour trouver des opportunités, ouvrir des fenêtres sur un champ de possibles. Philippe Croizon, amputé des quatre membres, suite à une décharge électrique de 20 000 volts alors qu'il voulait démonter l'antenne de télévision de sa maison, après des mois de galère où il se pose la question de vivre ou de mourir, a fait un choix radical : il choisit la vie. Il se lance un défi qui parait irréaliste : traverser la Manche à la nage avec ce qu'il est ! En 2010, avec des palmes spécifiques, il réussi cet exploit. Lien avec l'optimisme ? Vous l'avez deviné : Philippe a décuplé son optimisme dans la vie. A Paris, les 16 et 17 mai 2014 au printemps de l'optimisme, il a été un des principaux témoins vibrants pour une première réalisée sous l'égide du conseil économique,social et environnemental. Là, ce n'est plus un rêve !

Finalement, le rêve est en marche : cette première mêlant grosses têtes, têtes de tous les jours, jeunes générations, générations plus âgées, élus politiques de tous bord, hommes de médias, chercheurs, enseignants, chefs d'entreprise, et même un grand chef cuisinier a réussi un énorme pari : casser les cloisons entre les hommes et tisser une toile d'énergie collective créative ouverte sur l'avenir. Cet événement ne change pas le monde et pourtant il enclenche un premier pas vers une nouvelle conscience. Nous pouvons, chacun, depuis notre fenêtre, bouger les lignes, non par la force, le pouvoir, ou encore l'argent mais d'abord par un autre regard sur son voisin de palier, de travail , sur son pays et sur le monde. Cet optimiste est loin d'être naif, simplement ,comme le suggère Alexandre Lockart, il ne refuse jamais de voir le côté négatif des choses, il refuse simplement de s'attarder dessus. En effet, celui qui veut cultiver l'optimisme aiguise son regard pour relever, mémoriser, se réjouir de ce qui fait la vie dans ces petites choses du quotidien, le regard bienveillant et souriant de la boulangère, un appel téléphonique encourageant d'un collègue sur un projet, le regard sur deux enfants qui s'amusent comme des fous dans l'eau d'une fontaine. L'optimisme, comme un torrent jailli du rocher, irrigue notre vitalité, renouvelle notre conscience, et nous ouvre à la communion avec le cosmos...

 

LE PREMIER PRINTEMPS DE L'OPTIMISME

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6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 00:10

Vous l'avez peut être remarqué dans  les grandes librairies. Un rayon nouveau s'installe doucement sur le thème d'ho'oponopo, cette sagesse ancestrale venue de l'île d'Hawai et que nous sommes de plus en plus nombreux à découvrir.

J'ai eu la chance de vivre un stage avec une des principales pédagogues en France, Maria-Elisa Hurtado-Graciet sur le thème " prendre soin de son enfant intérieur avec Ho'oponopo".

Je vous laisse le plaisir d'écouter sa  voix enthousiaste dans l'interview qu'elle m'a accordé. .

Ho'oponopo est un outil de développement personnel et peut aussi se révéler une voie de guérison intérieure. Marie-Elisa nous invite à effectuer un premier petit pas à la portée de tous.

 

blog de Maria-Elisa Hurtado-Graciet : mercijetaime.fr

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30 juin 2014 1 30 /06 /juin /2014 22:15

La fête bat son plein. Des français, des brésiliens, des antillais, bref Danièle qui fête joyeusement ses 60 ans a réussi le pari de réunir dans un lieu magique au sommet d'une colline en Ariège avec vue sur la chaîne pyrénéenne, famille, future belle famille et amis dont je fais partie avec mon épouse. Relayé par la télévision, le Brésil vient de battre, en coupe du monde de football , le Chili après des prolongations et un interminable suspens de tirs au but. Nos amis brésiliens exultent après cette victoire incertaine jusqu'au dramatique but manqué d'un footballeur chilien. Enfin, dans la soirée, nous passons à table : brochettes les plus variées avec poulet, agneau, rôti et légumes déferlent sur la table d'une trentaine de convives. Tout va bien.

Brusquement, captivé par une conversion passionnante sur la synchronicité (1), je ne fais peu attention, peu de cas du gros morceau de brochette que j'oublie de bien mâcher et que je tente d'avaler en une fois. Erreur ! Le morceau se bloque dans la trachée, je ne peux plus respirer, je commence à suffoquer. J'entends des bruits de plus en plus vagues autour de moi. Et je n'ai plus qu'une seule pensée qui émerge :"Si personne ne réagit efficacement, je suis foutu !". Mon souffle devient de plus en plus court, je suis incapable de parler, pas même d'appeler à l'aide, je me sens au bord de la perte de connaissance. " Il en faut peu pour mourir, finalement..."

Mais, il y a heureusement un beau mais dans cette histoire que je n'aurais pas eu l'occasion de conter sur ce blog sans ce mais. Après des bras qui tentent de me faire expurger le morceau coincé sans succès, deux nouveaux bras plus costauds prennent le relais et se placent sous le diaphragme et là, pour la première fois, j'y crois. La pression est vigoureuse et je donne mes dernières forces, le tout pour le tout. Miracle : le morceau est expulsé comme un obus sortant du canon de la trachée. Le temps de réaliser que je suis passé à côté d'un étouffement et je reprends peu à peu mes esprits.

Je remercie chaleureusement mon sauveur, René qui a eu le geste efficace et rapide. Les pompiers éloignés de ce domaine perdu dans la campagne ariégeoise seraient arrivés trop tard...pour constater.

Quelle leçon de vie retenir de cet événement en plein milieu de la vie,

de la fête ?

Moi même, j'ai encore du mal à réaliser ce qui aurait pu être un moment terminal si René n'avait pas eu le réflexe de pratiquer la technique de Heimlich, du nom du médecin américain qui a inventé cette méthode pour désobstruer une voie aérienne rapidement.

Premièrement, je viens de lire que l'étouffement par blocage d'un objet dans la trachée est la deuxième cause d'accident mortel domestique avec plus de 4000 décès par an (2). Donc, faire la fête avec au moins une personne en capacité d'intervenir avec la méthode Heimlich n'est pas un luxe.

Deuxièmement, le réflexe de survie est très puissant chez l'être humain, j'ai vraiment vu le moment où je risquais de partir...et le moment où j'ai senti la chance de m'en sortir avec la pression sur le diaphragme que j'ai accompagnée de toute mon énergie restante.

Troisièmement, apprendre à bien mâcher, à ne pas avaler tout rond surtout quand les verres sont bien remplis est une vigilance utile surtout par temps de fête.

Quatrièmement, si ce n'est pas votre cas, apprenez à réaliser la technique Heimlich, elle peut sauver des vies autour de vous. C'est une technique à la portée de tous.

Reste un petit mystère à éclairer pour moi-même : comment se fait-il que j'ai connu pour la première fois ( à 54 ans) ce risque d'étouffement au moment où la discussion s'est endiablée autour de la synchronicité ? Une nouvelle synchronicité à décoder ?

Je me laisse le temps pour décanter, relire l'événement qui a marqué plusieurs convives. Certains me confiaient le lendemain matin qu'ils avaient eu du mal à trouver le sommeil.

"La vie tient à un fil", m'a t'-on dit aussi parmi mes proches. Non, je ne le crois toujours pas. La vie nous appelle à la vivre pleinement, dans l'instant, dans l'acceptation de ce qui est. La vie est effectivement un cadeau dans ce présent, un cadeau si précieux que nous en reprenons la mesure bien souvent dans ce type de circonstance.

Je respire, je vis, je suis.

(1) voir article sur ce blog : Vous avez dit "synchronicité" ?

(2) voir site internet www3.chu-rouen.fr

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