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8 mars 2015 7 08 /03 /mars /2015 19:07
Un bel événement au coeur de Paris pour se nourrir mutuellement de l'ENERGIE DE L'OPTIMISME

Un bel événement au coeur de Paris pour se nourrir mutuellement de l'ENERGIE DE L'OPTIMISME

 

Extrait de mon ouvrage "Cultiver la sérénité au travail"

Lors d'un stage que j'animais, et qui venait à peine de commencer, je demandais à chacun de présenter son environnement professionnel en commençant par un point positif. Jusque-là, tous les participants avaient suivi la consigne. La participante suivante allait nous donner une autre version : " De toute façon, je n'ai pas de latitude dans mon milieu professionnel. Le chef ne prend pas en considération mon travail. Mes collègues se regardent toutes en chien de faïence. Et en plus,je suis dans mon bureau mal éclairé avec un fauteuil pas adapté..."

Vous l'aurez compris, la participante nous dressait un tableau noir de sa situation, sur le ton de la plainte. Je ne récuse pas le fond, car la sincérité était manifeste. Mais la manière de revivre son milieu professionnel en mots mettait cette participante dans une posture de victime. Les avantages de cette posture sont d'attirer l'attention bienveillante du formateur et des autres participants, de recevoir enfin les signes d'attention que son milieu ne lui donne pas ou peu. Hélas,cet avantage reste éphémère car l'inconvénient majeur de la posture de victime est la dépendance aux autres. En effet, la personne ne cherche pas forcément de solution par elle-même et peut se complaire à attendre un peu, beaucoup des autres, de l'environnement. "Bref,moi, je n'y peux rien, c'est le système, la hiérarchie, mes collègues qui doivent résoudre mon problème !"

Soyons attentifs à la manière de parler de notre travail , surtout à l'extérieur, quand un de vos proches vous pose la question innocente : "Alors, comment çà va le travail pour toi ?"

Comment sortir du piège de la victime ?

Une première piste est de parler à partir de constats  bruts et d'observations en limitant notre  jugement et en mettant l'adulte aux commandes. "Effectivement, j'ai un bureau plutôt étroit que je partage avec une autre collègue." Revenir à son sentiment : " Je suis un peu agaçé car j'ai besoin de plus d'espace". Et , vous venez peut être de le comprendre, en utilisant le processus de communication non violente de Marshall Rosenberg, je peux revenir à moi pour traiter ce besoin en souffrance. "Ok, qu'est ce que je fais de cet agacement  et de ce besoin de plus d'espace ? Est ce que je fais une nouvelle demande de changement de bureau à la hiérarchie ? Est ce que je cherche une manière de l'aménager pour y trouver plus d'espace avec ma collègue ? Ou encore,dans la gestion de mon temps de travail, je recherche une manière de faire des pauses dans un lieu plus ouvert.etc..Cette posture active de recherche de solutions mettant l'adulte et notre créativité en ébullition est un des meilleurs remparts à la tentation qui nous guette tous de sombrer dans la plainte de la victime.

Victime ou acteur, c'est un choix de posture et de vocabulaire. Je ne vois plus d'obstacle, je vois des défis, je ne parle plus de plainte mais de recherche de solutions, la vie n'est pas dure, elle est pleine d'imprévus, de passages, d'épreuves et nous sommes encouragés à prendre le courant ou encore à surfer sur la vague.

interview sur la radio widoobiz  branché 100% entrepreneurs sur ce thème : http://www.widoobiz.com/l-entrepreneur-pratique/creation-reprise-entreprise/les-chroniques-des-editions-dunod/acteur-ou-victime-au-travail-a-qui-la-faute/54648

Prochaine épisode autour de l'ouvrage "Cultiver la sérénité au travail" :

Comment cultiver l'optimisme au quotidien ?

Je participerai le samedi 21 mars au printemps de l'optimisme à Paris;

http://www.printempsdeloptimisme.com

Je dédicacerais mon ouvrage de 13h 30 à 15h au sein de la librairie de l'optimisme.

 

 

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